Mes enfants sont grands mais cela me rappelle quelques souvenirs où cette charge mentale me semblait tellement lourde et inégale…
Actuellement dans mon quotidien professionnel je renseigne régulièrement des parents et accompagne des personnes en parcours PMA et pour certains couples, la lecture de votre super newsletter serait une bénédiction… car pour ces derniers il est impossible de s’imaginer la parentalité autrement que par une vision paradisiaque tant le parcours leur a coûté sur tellement d’aspects…
Que ça fait du bien de vous lire de bon matin après une nuit cassée de réveils multiples et de sessions d’allaitement . Bravo et hâte de lire la suite !
Je n’ai jamais été aussi épuisée que depuis que je suis mère (et pour la blague, j’ai des jumeaux 😅). Je suis très heureuse d’être leur maman et de m’occuper d’eux (mais pas toutes les taches), mais je ne pense pas forcément m’épanouir dans ce rôle. Et parfois j’ai honte de le penser mais je sais que je ne suis pas seule !
J'étais curieux de lire cette newsletter, en plus du point de vue du "Papa", donc voici mes rapides réfexions...
Pour nous, la "solidarité entre parents" a commencé avant même la conception. On a beaucoup parlé avant, beaucoup critiquer les autres parents de notre entourage (de nos parents en passant par "les parents indignes du TGV incapables de tenir leur gosse", et nos frères et soeurs). Mine de rien, ça permet d'engager le débat sur pas mal de sujet, et on se projette !
Mais La solidarité vis à vis des nouveaux parents : c’est presque le principal reproche que je ferais aujourd'hui, 19 mois après la naissance de mes filles. D'ailleurs, c'est peut-être plus un sentiment de frustration. On a eu le droit aux discours ("on viendra vous aider, en plus y'en a 2 !!). Sauf que la réalité rattrape tout le monde, et on reprend tou.te.s notre train train quotidien.
(Et le côté "jumelles" (jumeaux), ça fait peur)
Heureusement, un couple proche de nous, avec des jumeaux de 1 an 1/2 de plus que nos filles, nous ont TRES justement briefé sur ce qui nous attendait, avec les différents aspects (allaitement, fatigue, nuits,...). Ça a été salvateur !
Au sujet des "photos", c’est marrant parce que depuis que je suis père, j’ai/j’avais en tête de proposer ce genre de services , de photos "volées", de ces moments si furtifs, voire des enregistrements sonores, qui pour moi sont comme des mini madeleines de proust, de ces premières heures de vie de mes filles. J'ai commencé un carnet depuis le jour de l'annonce de la grossesse, où je leur décris au fur et à mesure de la grossesse et naissance nos pensées et leur vie, et ces photos et enregistrements leur permettront d'avoir en plus des petites illustrations sonores.
Merci merci merci 🙏🏻🤍 J’ai à cœur de partager mes débuts dans la maternité avec transparence, et vulnérabilité sans tomber dans le pathos ou le discours anxiogène mais c’est important pour moi d’exprimer que j’aime ma fille plus que tout au monde, que je n’imagine plus ma vie sans elle mais que pour autant, je trouve ma charge mentale trop lourde à porter.
c'est interessant parce que c'est en partie parce que j'ai vu très tôt que ça avait l'air d'être un enfer autant qu'un paradis (grandes demies-sœurs qui ont eu des bébés quand j'avais 15 ou 18 ans, potes de mon âge mères à 20-25 ans, belle mère en galère de pma puis d'adoption) que ça a renforcé ma conviction que je ne voulais pas d'enfants, donc au final j'ai jamais vu le glam ou "la bonne nouvelle".
Mes enfants sont grands mais cela me rappelle quelques souvenirs où cette charge mentale me semblait tellement lourde et inégale…
Actuellement dans mon quotidien professionnel je renseigne régulièrement des parents et accompagne des personnes en parcours PMA et pour certains couples, la lecture de votre super newsletter serait une bénédiction… car pour ces derniers il est impossible de s’imaginer la parentalité autrement que par une vision paradisiaque tant le parcours leur a coûté sur tellement d’aspects…
Alors merci et bravo pour ce quoi de mum?🙏🏼
Que ça fait du bien de vous lire de bon matin après une nuit cassée de réveils multiples et de sessions d’allaitement . Bravo et hâte de lire la suite !
Je n’ai jamais été aussi épuisée que depuis que je suis mère (et pour la blague, j’ai des jumeaux 😅). Je suis très heureuse d’être leur maman et de m’occuper d’eux (mais pas toutes les taches), mais je ne pense pas forcément m’épanouir dans ce rôle. Et parfois j’ai honte de le penser mais je sais que je ne suis pas seule !
Merci beaucoup pour ce super texte ! Ravi de vous suivre !
Merci de nous suivre Matthieu, au plaisir de lire tes retours
J'étais curieux de lire cette newsletter, en plus du point de vue du "Papa", donc voici mes rapides réfexions...
Pour nous, la "solidarité entre parents" a commencé avant même la conception. On a beaucoup parlé avant, beaucoup critiquer les autres parents de notre entourage (de nos parents en passant par "les parents indignes du TGV incapables de tenir leur gosse", et nos frères et soeurs). Mine de rien, ça permet d'engager le débat sur pas mal de sujet, et on se projette !
Mais La solidarité vis à vis des nouveaux parents : c’est presque le principal reproche que je ferais aujourd'hui, 19 mois après la naissance de mes filles. D'ailleurs, c'est peut-être plus un sentiment de frustration. On a eu le droit aux discours ("on viendra vous aider, en plus y'en a 2 !!). Sauf que la réalité rattrape tout le monde, et on reprend tou.te.s notre train train quotidien.
(Et le côté "jumelles" (jumeaux), ça fait peur)
Heureusement, un couple proche de nous, avec des jumeaux de 1 an 1/2 de plus que nos filles, nous ont TRES justement briefé sur ce qui nous attendait, avec les différents aspects (allaitement, fatigue, nuits,...). Ça a été salvateur !
Au sujet des "photos", c’est marrant parce que depuis que je suis père, j’ai/j’avais en tête de proposer ce genre de services , de photos "volées", de ces moments si furtifs, voire des enregistrements sonores, qui pour moi sont comme des mini madeleines de proust, de ces premières heures de vie de mes filles. J'ai commencé un carnet depuis le jour de l'annonce de la grossesse, où je leur décris au fur et à mesure de la grossesse et naissance nos pensées et leur vie, et ces photos et enregistrements leur permettront d'avoir en plus des petites illustrations sonores.
Merci merci merci 🙏🏻🤍 J’ai à cœur de partager mes débuts dans la maternité avec transparence, et vulnérabilité sans tomber dans le pathos ou le discours anxiogène mais c’est important pour moi d’exprimer que j’aime ma fille plus que tout au monde, que je n’imagine plus ma vie sans elle mais que pour autant, je trouve ma charge mentale trop lourde à porter.
c'est interessant parce que c'est en partie parce que j'ai vu très tôt que ça avait l'air d'être un enfer autant qu'un paradis (grandes demies-sœurs qui ont eu des bébés quand j'avais 15 ou 18 ans, potes de mon âge mères à 20-25 ans, belle mère en galère de pma puis d'adoption) que ça a renforcé ma conviction que je ne voulais pas d'enfants, donc au final j'ai jamais vu le glam ou "la bonne nouvelle".